Retour dans un lieu qui accueille les Witch Doctors (ou Gravel Road) plusieurs fois dans l’année : le O’Donnell’s. Je dois avouer que ce n’est pas mon endroit préféré, mais cela n’a pas d’importance : seule l’ambiance compte. Et il n’est pas question de manquer les prestations du groupe dans ce lieu.
La formation
C’est sous sa version quatuor (et nouvelle formule) que le groupe se présente dans cette soirée. Avec dorénavant Marc à la batterie. Ce qui a son importance.
Le concert
Comme d’habitude, pas de set-list préétablie, même si on retrouve de nombreux titres comme fil conducteur des concerts des Witch Doctors. Le show commence avec Little Rock, Dans La Détresse, Tomber, Le Pénitencier, Je Vais Où Le Vent Me Porte.
Première petite surprise : Manu nous interprète Mary Had A Little Lamb (dans une version Stevie Ray Vaughan). Retour à un répertoire plus connu avec Pas Besoin De Réveil Matin (et de beaux solos de guitare de Laurent et Manu), Unchain My Heart, et 14 Heures Par Jour.
Le rythme est très soutenu. Manu enchante le pub sur Tu Parles D’Un Witch Doctors avec son célèbre grand écart. Le groupe alterne des titres calmes (Hallelujah, The Weight ou Omaha), avec de grandes envolées rock’n’rolliennes (Great Balls Of Fire, et un Hey Joe en VO très Hendrixien). Marc tape fort sur ses fûts, les guitares s’envolent, la basse assure.
Le groupe enchaine avec une prenante version boogie de Une Raison De Vivre, puis avec Fortunate Son et Hoochie Coochie Man. Jean-Christophe et Laurent assurent au chant. C’est ce dernier qui interprètera Standing At The Crossroad.
Un invité avant le final
Comme il est de tradition, Les Witch Doctors invitent un ami musicien sur scène. Ce soir, c’est le guitariste Gaby King qui prend la place de Manu et joue Sur The Thrill Is Gone et Everyday I Have The Blues (BB King).
Retour à notre quatuor pour un final comme ils aiment : A FOND. On démarre avec Répétition, puis pour répondre à une demande, le groupe joue un surprenant Sweet Home Alabama, une première 🙂 . Après A Quoi Bon Se Donnait Toute Cette Peine Pour Vivre, un Brise Tes Chaines survolté (nouveau grand écart de Manu !) nous mène tout droit vers un bouillant final, un medley Bullfrog Blues/Movin’On/Rock’N’Roll/Blue Suede Shoes/… clôture ce show, enfin presque. Sur insistance du public, c’est finalement I Can’t Get No (Satisfaction) qui achèvera définitivement la soirée.
Nous retrouverons les Witch Doctors le 6 décembre prochain au Soubock pour le traditionnel hommage à Johnny. D’ici là, répétition pour nos quatre mousquetaires.