…pour les Witch Doctors. C’est à Douvres la Délivrande que cela se passe, avec un concert organisé par la librairie Place 26 et non pas par les établissements financiers dont on voit un peu trop les logos sur les photos 🙂
Mais avant de jouer, il faut s’installer. La « scène » (une partie de la rue) ne sera mise à disposition qu’à 18 h 20, pour un début de concert à 19 h. Pourront-ils être prêts à temps ?
Avec l’aide précieuse de Dédé et Nounours, le pari sera gagné. Installation et balance faites, le show pourra commencer, malgré les quelques gouttes menaçantes.
Le quatuor attaque par un instrumental, The Stumble de Freddy King, puis enchaine avec Let it Rock, et Hoochie Coochie Man. Dans la bonne humeur, la tension monte. Ils enchainent avec des titres du groupe (Dans la Détresse, Pas Besoin de Réveil Matin). Dans ce dernier titre, on a la mesure du talent (et de la complémentarité) des deux guitaristes, dans les échanges Laurent/Manu guitares en main.
Sous la houlette de Jean-Christophe, le groupe enchaine reprises I’m Tore Down (Freddie King), et chansons des Witch ou de Laurent: Tenir Debout, Je Te Le Dois, J’Ai Plus Envie d’Attendre (de et par Laurent) et Le Vent Me Porte pour finir cette première partie.
Les invités
Comme déjà écrit par le passé, Les Witch Doctors, c’est aussi la générosité: comme à tous leurs concerts, il y a ce petit quart d’heure « invités ». Le premier a s’y coller est Terry Scott (actualité discographique à surveiller 😉 ). Ils reprennent deux chansons de Bob Dylan: Don’t Think Twice It’s All Right et I Shall Be Released.
Laurent laisse sa guitare à l’invité suivant: l’ami Marc Loison. Nous entendrons Blues Before Sunrise (Leroy Carr) et Don’t You Lie To Me (Tampa Red).
Si nous avions déjà eu le plaisir de voir Marc ou Terry avec les Witch Doctors, le troisième invité était, pour moi, inédit: Gaby King (Michel Z et Les Charity Beans), excellent guitariste avec qui nous avons pu entendre Flip Flop and Fly (Big Joe Turner) et It Hurts Me Too (Elmore James).
Retour aux Witch Doctors
Après ces moments magiques, le groupe reprend son set avec ses morceaux (A chaque seconde, A Quoi Bon Se Donner Toute Cette Peine), ou du Laurent Choubrac (Répétition). Avant un final de feu, comme d’habitude. De Great Balls Of Fire avec un Manu de feu, à The Weight en passant par Old Time Of Rock’n’Roll et Unchain My Heart. Jean-Christophe, égal à lui même, met toujours autant de pêche, et de passion, dans son interprétation.
Sans oublier son compère de la rythmique, Olivier, toujours aussi efficace derrière ses futs.
En conclusion, encore une excellente soirée, mais que le temps passe vite. Que ce soit pour les musiciens ou pour le public. Dans l’attente du concert suivant (dès le 24 août à Hermanville/Mer avec le duo acoustique JC/Laurent). Et point commun à tous ces concerts: une set-list improvisée qui rend chaque prestation unique.